Souvent on se démène
A vouloir enlever les chaînes
Tout à coup, elles sont rompues
Et l'on a ce qu'on n'a jamais eu
Un ressenti fabuleux
Comme l'est un aveu
On est léger
On est libéré
De quoi, de qui
De la loi, du non-dit
Du bon, du mauvais
Peu importe le ton du sonnet
Au revoir les sommets
Les dessins faits à la craie
Qui s'effacent
Et laissent place
A ce que l'on est
A ce que l'on tait
Au niveau zéro
Il y a l'eau
Source de vie
D'où tout jaillit
Là-haut
Tout n'est pas beau
Il a y du faux
Très peu d'ilots
Pour s'abriter
Pour s'estimer
Pour exister
Elisabeth Malval
8 septembre 2014