mercredi 11 septembre 2019






Acrostiche “A ma façon“

 

Avec ma vie, ce que j’ai


Mes envies, mes projets
Ailleurs et ici, en paix


Familière, dégagée
Aventurière de beauté
Çà et là, itinérant à mon allure
Océan de splendeur, de bon augure
Nichée dans les bras de la nature


Elisabeth Malval

11 septembre 2019 

lundi 22 juillet 2019


Dédicace



En route pour l’aventure
Sous les voûtes de l’écriture 
Aller à l’intérieur
Ecouter le crieur

Il cherche à sortir
De ce repère d’où et dont il veut jaillir
Il espère qu’on va lui brandir
La perche pour ne plus souffrir

Les mots, lignes, pages
Echos, signes, paysages
Petit être aux yeux écarquillés
A la fenêtre du ciel bleu ensoleillé

Savoure, se souvient, sourit
Sa bravoure, ses liens, ses cris
Nourri des liens de ses gènes
Ravi du maintien de l’oxygène

Elisabeth Malval
22 juillet 2019 

jeudi 23 mai 2019






Acrostiche “Insécurité“







Il ne va rien se passer 
Ne t’en fais pas
Sors ça de ta tête, va te promener
Et ce sera chouette, tu verras
Casquette, cheveux au vent
Uniforme, n’importe comment
Regarde, apprécie, ouvre grand les yeux
Il y a quantité de merveilleux
Tremble, oui, mais de joie
En savourant ce que tu vois

Elisabeth Malval
23 mai 2019

dimanche 5 mai 2019


Souffle



Un fort coup de vent balaya la terrasse

Emporta quelques objets et un peu de crasse

Elle n’est ni nette ni propre

Comme l’est ton amour-propre



D’un coup droit il s’engouffra

D’un revers riposta

Il dévaste, devient tourbillon

A force de tourner en rond



Cela ne sert à rien de se battre contre

La nature est plus forte et te le montre

Tu veux que cela soit différent

Elle ne le permet que quelques temps



C’était pour profiter de ce qu’elle offre

Des récipients, des seaux et des coffres

Qui n’existent plus lorsqu’elle les soulève

Car de la pluie le vent a pris la relève



Arrête de t’adapter

De prendre ce qu’on veut bien te donner

Choisi ce qui te plaît

Et en chaque jour se transformera le jamais.



Elisabeth Malval
5 mai 2019

vendredi 12 avril 2019


L’humain est bête



Ils sont un danger

Que tu ne sais déchiffrer

En grand nombre

Ils t’encombrent



En eux tu ne peux lire

Tu imagines alors le pire

Leur unique convoitise

Est la marchandise



Pénétrer le mystère

Dont ils n’ont que faire

Est l’utilité

De l’activité

Enfourner dans leur besace

Leur trophée de chasse



Laisse-les jouer

Tu es de côté

Stoppe la phrase et autre logorrhée

Je suis en danger



Elisabeth Malval
12 avril 2019

lundi 1 avril 2019


Acrostiche Poisson d’avril



Petits, on le colle dans le dos

Oh avec du scotch c’est rigolo

Idéal moment complice

S’il s’agit de l’institutrice

Surtout quand elle écrit au tableau
Objet de la leçon : les animaux

Narval, sardine, cachalot



D’ autant qu’après

Adulte on fait exprès

Vanne, blague et histoire

Réelle ou fausse, que croire

Imparable en ce jour d’avril

Les inventeurs jubilent



Elisabeth Malval

1er avril 2019

samedi 23 février 2019

Ou ~ Où
Soit ~ Soi



Si tu devais disparaître
Choisirais-tu de renaître
Ou l'inexistence
Aurait ta préférence ?

La transparence ou l'invisible
Permet l'élégance sans être cible
A chacun ses critères
Sans fin ou éphémères

Connais-tu l'instant, l'endroit
Quand le soit devient soi
Quand tu comprends où le ou te mène
Qu'es-tu du requin, de la sirène ?


Elisabeth Malval
22 février 2019 

samedi 9 février 2019

Bleu


Les vacances au bord de la mer
Une chute que l'on vient de faire
Le paradis, l'enfer
Le bleu ne peut que nous plaire

Couleur primaire
Constante et parfois éphémère
Dans le ciel et sur la terre
Même dans un froid polaire
Nous réchauffe, nous est chère

A l'abri dans sa serre
Sur une culture fourragère
Elle nous transporte dans nos viscères
Et resurgit en quelques vers

Elisabeth Malval
9 février 2018 

dimanche 6 janvier 2019

Démence ~ Semence


- A quoi tu sers ?
- A rien !
- Et comment tu gères ?
- Bien !
- Mais, on a tous une utilité, un rôle à jouer
- Je fais de même, je sème
- Ah, tu t'auto-centres
- Je m'auto-suffis
- Toi, toi et ton ventre
- Moi, moi et la vie

Dans les deux mondes, chacun a sa part.
Rien d'immonde, pas de hasard.
Soit calculé, sur une microsphère
Soit projeté, sur tout l'univers.

Parce qu'un monde ne suffit pas
Il en faut deux pour être dans de beaux draps.

Elisabeth Malval
6 janvier 2019