mardi 31 décembre 2013

Les derniers le 31, les premiers demain !


Au petit matin, rien de plus humain que d'avoir faim.

On se concocte un joli butin sur un plateau malin avec du pain, une grappe de raisin, quelques daims, du café en grains pour ne pas rester à jeun.

A la radio, un joli refrain raconte une histoire de train, de câlin et de frein. Les requins ne sont pas tous dans les océans, les bouquins.

C'est déjà la fin.  En un tour de main, on prépare un bain aux huiles de pin, de romarin. Aucun autre moment n'est plus serein.

Avec un joli teint, un pantalon en lin, une broche épinglée à son sein, on se dirige vers de nouveaux desseins.

Maints et maints dessins dans ce calepin, l'espoir au creux des reins, sans être certain, que quelqu'un les remarquera enfin !

Du lapin au thym, du fromage au cumin, un verre de vin pour arroser ce gain, qui n'arrive pas seul mais en essaim.

S'il est vrai que tout n'est pas sain, rien n'est vain, n'est ce pas, hein !!

Elisabeth Malval
31 décembre 2013

lundi 30 décembre 2013

A fleur de mot


La rose
La prose
La nature, la terre
L'écriture, le vers

Délicate, toute parfumée
Elle s'ouvre sans hâte sous la rosée
Délicieux, tout en saveur
Il se forme dans les yeux, le cœur

La fleur est fragile
Belle
Le mot est docile
Rebelle

Du pot à l'encrier
De l'eau au papier
La soif de grandir
La chance de dire

Elisabeth Malval
30 décembre 2013 

mercredi 25 décembre 2013

Acrostiche Joyeux Noël


J'aime beaucoup ce jour
Occupée à offrir de l'amour
Yoyo, tableau, jeu vidéo
Etiqueter, personnaliser les cadeaux
Un à un autour du sapin
X fois avant le petit matin

Nichée au fond des yeux
On cède au merveilleux
Elle nous réchauffe le cœur
La joie nous envahie de sa chaleur

Elisabeth Malval
25 décembre 2013 

lundi 23 décembre 2013

Monsieur, Madame…


Faire la cuisine
Avoir des bébés
Etre comme la voisine
Avoir une identité

Madame Tout Le Monde
Peut entrer dans la ronde
Madame Différente
Peut sembler étonnante
Et certainement surprenante

Détestable
Inavouable
Envisageable
Délectable

L'envie que l'on ressent
Est libérée de tout jugement.

Elisabeth Malval
22 ~ 23 décembre 2013 

dimanche 22 décembre 2013

Voilà


Le 22 décembre je renais de mes cendres
Cette date n’aura plus jamais la même signification
Depuis ce jour c’est fini, j’arrête de descendre
Je m’en vais à la rencontre de nouvelles émotions, c’est une ascension

Je l’ai tournée cette satanée page
Ca a été, c’est vrai, un sacré virage
S’il est vrai qu’on n’a pas rien sans rien
J’ai payé cher pour savoir ce qu’est pour moi le bien

Mais maintenant que je le sais, que je le vis
Je me rends compte que cela n’a pas de prix
Pourquoi le matin je n’ai plus besoin de réveil ?
Peut-être parce que je ne suis plus en veille

Le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt
Je n’y croyais pas j’étais une couche tard
Le matin semble vraiment très beau
Alors que le soir sortent les dards

Tout passe très vite dans une journée
Déjà c’est l’heure de se coucher
Pourvu que demain matin on puisse remettre ça
Ce serait trop con de rater cette belle vie là

24 avril 2007
Elisabeth Malval

vendredi 20 décembre 2013

Ivresse


On recherche l'allégresse
On trouve aussi la tristesse

On pense apercevoir la justesse
On montre de la maladresse

On aspire à la tendresse
On inspire l'indélicatesse

On voudrait une caresse
Un mur se dresse

On agit en finesse
La perception est épaisse

On se rabaisse
Personne ne s'intéresse

On se dit " qui est-ce ? "
Car tout le monde on agresse

Elisabeth Malval
5 décembre 2013 

mercredi 18 décembre 2013

Encre, ancre


Le sang du stylo
Le gant de l'égo
Elles nous mènent à tout
Elles nous ramènent à nous

De toute forme
De tout âge
Modèle, hors norme
Zèle, ancrage

Elles coulent
Nous rassurent
Le temps s'écoule
Leurs empreintes perdurent

L'eldorado
Sur la peau
Elles nous accompagnent
Parfois on perd, souvent on gagne

Elisabeth Malval
18 décembre 2013 

dimanche 15 décembre 2013

Instinct maternel


L'injustice
N'est pas factice
Elle parcourt le monde
En seulement quelques secondes

Elle touche les mauvais, les gentils
Les jeunes, les papys
Les pauvres, les nantis

Lorsqu'elle s'abat sur les méchants
On est plus que tolérant
Lorsqu'elle vise les enfants
On est désarmé, on serre les dents

Elisabeth Malval
13 décembre 2013 

jeudi 12 décembre 2013

Acrostiche "Amour"


Atténué ou exagéré
Même si on le ressent
Ovni venant dont ne sait où
Un sentiment assez flou
Rarement laisse indifférent


Elisabeth Malval
11 décembre 2013

mardi 10 décembre 2013

Un jardin, un bouquin

Certains se plongent dans un Arlequin
Pour s’approcher du ciel et s’envoler loin
Quelques uns parcourent un guide Michelin
Pour découvrir, les pieds sur terre, des pays lointains
Allongé sur la pelouse, adossé à un pin
En arrière plan, le chant des oiseaux, une douce odeur de thym et de romarin
Des grains de raisins sur de belles tranches de pain
Avec un livre dans les mains, il n’y aura absolument aucun pépin
Quand d’évasion, de culture, de repos, de nouveauté, de découverte on a faim
Tout ce dont on a besoin est d’un petit bout de jardin et d’un bon bouquin.

Elisabeth Malval
22 avril 2013
 

samedi 7 décembre 2013

Ressources


Je suis sincère
Je suis sévère
Envers moi
Envers la vie
Envers toi
Envers autrui

Je ne sais pas faire semblant
Je mets rarement des gants
C'est comme les chaussures
J'en mets car le sol est dur
Si je pouvais marcher nus pieds
Je serais pleine de liberté

Je suis indépendante
Pour ne pas que les autres me hantent
Je suis forte
Pour ce qui est des portes
J'apprends à moins les claquer
Et à davantage les entrebâiller

Je suis gentille
Un peu comme une bille
On lui dit d'aller où l'on veut
Elle y va si elle veut
Si elle ne veut pas s'approcher du mur
Elle s'arrête avant car c'est douloureux, dur

Elisabeth Malval
23 octobre 2013 

mercredi 4 décembre 2013

Si secrète


La vie
Et ainsi faite
De folies
De pirouettes
D'accalmies
De quêtes
De pénuries
De disettes
De saisons plus jolies
De périodes moins coquètes
Elle nous met au lit
Quand elle veut que l'on s'arrête
Nous met nos plus beaux habits
Les jours de fête
Elle nous sourit
Elle nous fait la tête
Elle nous ravi
Elle nous rouspète
Le ventre se remplit
Tout comme les assiettes
Et quand c'est fini
Il n'y en a plus une miette

Elisabeth Malval
2 décembre 2013

Une euh… Trois !


Si tu ne peux pas aller à Pampelune
Tu iras à un autre endroit

Si tu penses qu'elle n'est pas opportune
Tu feras un nouveau choix

Si tu n'es pas sujet aux lacunes
Tu étudieras le droit

Ce n'est pas en direction de Neptune
Que les loups hurlent et les chiens aboient

Si tu ne peux pas échapper à l'infortune
Tu apprendras à être un peu plus adroit

Si tu ne peux pas être le maire de ta commune
Tu seras adjoint, tu voteras les lois

Si tu ne peux pas arriver à 16h51
Tu rateras le train encore une fois


Elisabeth Malval 
2 décembre 2013

dimanche 1 décembre 2013

Une euh... Deux !


On ne peut pas demander à une brune
D'avoir, de la blonde ou de la rousse, la mousse et le moelleux
 
On ne peut pas toujours faire fortune
Lorsque l'on ne mise qu'aux jeux

On ne peut pas trouver opportune
La chance que l'on a ratée d'un cheveu

On ne peut pas ne pas avoir de rancune
Tant qu'il n'est pas passé aux aveux

Les pompiers sont aux premières loges, en tribune
A chaque fois qu'ils interviennent sur un feu

On ne peut pas trouver la chose commune
Quand elle représente un énorme enjeu


Elisabeth Malval
1er décembre 2013