Au petit matin, rien de
plus humain que d'avoir faim.
On se concocte un joli
butin sur un plateau malin avec du pain, une grappe de raisin, quelques daims,
du café en grains pour ne pas rester à jeun.
A la radio, un joli
refrain raconte une histoire de train, de câlin et de frein. Les requins ne sont
pas tous dans les océans, les bouquins.
C'est déjà la fin. En un tour de main, on prépare un bain aux huiles
de pin, de romarin. Aucun autre moment n'est plus serein.
Avec un joli teint, un
pantalon en lin, une broche épinglée à son sein, on se dirige vers de nouveaux
desseins.
Maints et maints dessins
dans ce calepin, l'espoir au creux des reins, sans être certain, que quelqu'un
les remarquera enfin !
Du lapin au thym, du
fromage au cumin, un verre de vin pour arroser ce gain, qui n'arrive pas seul
mais en essaim.
S'il est vrai que tout
n'est pas sain, rien n'est vain, n'est ce pas, hein !!
Elisabeth Malval
31 décembre 2013