lundi 27 janvier 2014

Acrostiche "Nouvelle année"


Nervosité, que va –il nous arriver
Ou bien ne pas se passer
Une fois de plus, on espère
Vivement que se réalise notre prière
Elle est simple, envisageable
L'envie dit que c'est jouable
La logique répond que c'est négociable
Elle brillera de milles étincelles

Au fond de nos prunelles
Nuée d'étoiles, de vœux, d'éclairs
Nous dévoilant comment faire
En peu de temps nous comprendrons
Et avec aisance nous réaliserons

Elisabeth Malval
27 janvier 2014 

samedi 18 janvier 2014

Vice versa

Le mensonge et la vérité
Tous deux protègent et assassinent
On choisi son côté
Selon ce que l'on souhaite que cela dessine

Sans tracer finement les contours
On reste un peu dans le flou
On aménage son parcours
Même si on traverse de temps à autres dans les clous

L'habit ne fait pas le moine
Est une expression parlante
Ne pas devenir rouge comme une pivoine
Est une attitude élégante

La nécessité de ne pas s'enliser
Exige une très grande souplesse
Car on prend perpétuité
A essayer de tenir sa promesse

Si le jeu en vaut la chandelle
On reste dans son camp
On ne soupçonnera pas les séquelles
Qui naîtront avec le temps


Elisabeth Malval
13 ~ 18 janvier 2014 

dimanche 12 janvier 2014

Elle savait ce qu'elle faisait


Elle nous a donné une claque
A moi et mes enfants
J'aurais préféré être d'ac
Et avoir moins de tourments

Me connaissant
J'aurais de toute façon montré les dents
Je me serais lancé un défi
Je ne serais pas restée alanguie

Etait-ce donc utile de frapper si fort
Sur quelqu'un qui, par tous les temps, serre les poings et sort ?

Peut être parce qu'elle savait
Que je réussirai
Qu'elle voulait que je regarde dorénavant
Ce que je n'avais pas vu jusqu'à maintenant…

Ce n'était pas pour m'emmener aux cieux
C'était tout simplement pour m'ouvrir les yeux

Elisabeth Malval
9 ~ 23 novembre 2013 

samedi 11 janvier 2014

Anatomie


Tu me traites par-dessus la jambe
Tout en voulant tout de même me garder sous le coude
Mais je vais bientôt finir par te tirer la langue
Je n’y crois plus, je ne fais plus les jolis yeux, les fines courbes.

Elisabeth Malval
5 juillet 2011

dimanche 5 janvier 2014

Absence, présence


On s'arrête à ce que l'on voit
Une façade montre bien peu d'émois

Il suffit qu'un immeuble soit démoli
Pour que l'on se rende compte que, derrière, il y a la vie

Tout le monde s'arrête
Tout le monde change de tête

Etonnement, incompréhension
Chamboulement, redistribution

L'habituel n'est plus
Le réel reprend le dessus

Faisant apparaître au grand jour
Ce que ne vivait qu'à contre-jour

Ce qui ne se voyait pas
Tout simplement n'existait pas

Cette image renvoie aux gens
Un mélange confus de sentiments
-
Ils ne savent pas comment interpréter
La métamorphose de leur quartier

Ils pensaient connaître par cœur
Ce domaine qu'ils avaient fait leur

Dont les rues, traverses, voies
Etaient leurs artères, veines, voix

Elisabeth Malval
14 août ~ 4 décembre 2013