On s'arrête à ce que l'on voit
Une façade montre bien peu d'émois
Il suffit qu'un immeuble soit démoli
Pour que l'on se rende compte que, derrière, il y a
la vie
Tout le monde s'arrête
Tout le monde change de tête
Etonnement, incompréhension
Chamboulement, redistribution
L'habituel n'est plus
Le réel reprend le dessus
Faisant apparaître au grand jour
Ce que ne vivait qu'à contre-jour
Ce qui ne se voyait pas
Tout simplement n'existait pas
Cette image renvoie aux gens
Un mélange confus de sentiments
-
Ils ne savent pas comment interpréter
La métamorphose de leur quartier
Ils pensaient connaître par cœur
Ce domaine qu'ils avaient fait leur
Dont les rues, traverses, voies
Etaient leurs artères, veines, voix
Elisabeth Malval
14 août ~ 4 décembre
2013
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