lundi 11 avril 2016

Fonte, tonte


Le vieil homme assis au coin du feu
Regarde par la fenêtre le paysage neigeux
Il aime la beauté
De la nature unifiée

La blancheur, le silence
La froideur, l'errance
Il vagabonde bien au chaud
Dans un monde, incognito

Peut-être se décidera-t-il
Un jour d'avril
Il n'a plus l'habitude de l'extérieur
Tellement terré en son intérieur

Il hésite, ne sait que faire
Il n'aura pas le gîte et le couvert
Mais il ne veut pas se fondre à la société
Et, comme la neige, disparaître, ne plus exister

Elisabeth Malval
11 avril 2016

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