lundi 11 mai 2020


"Soudain" 

Oui, on est nombreux à espérer que le "comme avant" s'efface des esprits et laisse naître le "alors maintenant..."
On n'arrête pas un cheval au galop. On peut lui suggérer d'aller au trot.
Pourtant c'est arrivé. Tout s'est immobilisé, stoppé.
Et la nature a pu se divertir, prendre ses aises,
faire des bulles, la planche aux pieds des falaises,
des pirouettes, des loopings dans les airs, sortir le bout de son nez, parcourir des kilomètres sur terre.
Elle s'est régalée, on était enfermé.
On va de nouveau s'amuser, elle sera muselée.
Co-habiter dans un parfait équilibre est illusoire,
mais on peut respecter de l'autre le territoire.
Le bénéfice serait commun, même si différent pour chacun.
Si certains comportements auront du mal à disparaître, de la nouveauté pourrait aisément apparaître.
J'ai envie de croire que c'est possible,
qu'ils n'ont pas sauté pour rien les fusibles.
Voilà, je partage ces quelques lignes que, par besoin ~ envie, je signe.
C'est un peu long, satané crayon !
Elisabeth Malval
9 mai 2020 

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