Correspondre par correspondance
En gardant les gens à distance
Prétendre être proche en étant loin
Est curieux, c'est certain
Une nouvelle méthode de communication
Est possible à l'ère de la nouvelle génération
Voisin de rue, de pays, de continent
On est en contact avec tous ces gens
Il ne s'agit pas d'amitié
Bien d'informations ventilées
Une fenêtre s'ouvre
De nouveau on découvre
Il y a certes un point commun
Mais dans tout cela où est l'humain ?
Lorsque le contact n'est pas physique
Qu'il se fait de manière informatique
On est entouré de données, d'idées
Qui aident à se sentir à plus grande échelle exister
Cela ne fait de mal à personne
C'est agréable, parfois on frissonne
Elisabeth Malval
13 juin ~ 22 juillet 2013
La poésie doit-elle terre toucher
RépondreSupprimerSinon qu'en mots échangés
Ainsi toute distance perd-t-elle
Ainsi soit-elle !
Au début de l'évolution, tam tam, fumée et cris
Permettaient aux tribus de s'impressionner
D'un coté de lac, montagne, contrée
Mais exprimant en toute volonté: je suis ici
La seule amitié crée par les mots
Efface tant de maux
Sur une fenêtre que jamais l'humanité n'a pu auparavant posséder
Mais l'humanité n'est pas pourtant présenté
Je préfèrerais tenir ta main et écrire avec tes yeux
Faire vibrer l'air autour de soi
Qui sait, la transmettre sur toile, telle une religion, une nouvelle foi
Mais nous nous prendrions pour des dieu
La magie de posséder ce que l'on possède
Volontairement de dire, à ta lecture, je le cède
De se rendre compte
Du plaisir de tenir le décompte
De créer à partir du silence
Entendu par tes oreilles
De ma distance
Entends tu à quel point il n'est pas pareil...